Découvrez notre nouvelle sélection de cuirs ici ! 

Rencontre avec Florence Bouillaux, créatrice maroquinière à son compte

 florence_bouillaux_work


Votre parcours en quelques mots ?

Ma formation première est également un métier manuel puisque j'ai suivi un cursus d'études techniques pour apprendre toutes les différentes étapes de la réalisation d'un vêtement allant du dessin artistique et technique,en passant par le moulage sur mannequin, la gradation et en terminant par le piquage à la machine. Aussitôt mon diplôme en poche, j'ai eu la chance d'intégrer la société Bonpoint, marque de luxe pour enfant.

Les premières années, j'étais très proche du produit mais au fil du temps et de mon évolution, mon poste de chef de produit ne me laissait plus guère la possibilité de travailler avec mes mains, il était plutôt question de négociation de prix et de gestion de planning et tout cela derrière un ordinateur !

A l'aube de la cinquantaine, j'ai voulu redonner du sens à mon travail d'où la décision de suivre une formation à La Fabrique pour obtenir un CAP maroquinerie.


Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à créer votre propre entreprise ?

Il n'y a pas vraiment eu de motivations à proprement parler. C'est plutôt un concours de circonstance; en effet, juste après mon diplôme à La Fabrique, on m'a proposé un coworking que j'ai accepté et l'association des savoir-faire m'a permis de continuer à me perfectionner. Ensuite la crise sanitaire n'est malheureusement pas propice aux embauches même si j'ai réussi à décrocher quelques contrats... J'ai alors décidé de mettre en place mon atelier à domicile afin de continuer à satisfaire quelques commandes et de la mise au point en auto-entrepreneur.

Mais à bon entendeur, je suis en recherche active d'un poste salarié !


En tant que femme, à quelles difficultés avez-vous été confrontée pendant votre carrière ?

Pour être honnête, le milieu du textile est en majorité féminin et je n'ai jamais rencontré de souci. Sans m’en rendre compte, je pense que lors de certaines réunions ou rencontres avec des fournisseurs, ça a été un plus.Le milieu de la maroquinerie est plus mixte, l'avenir me le dira !


Des conseils à donner à une femme en reconversion professionnelle ?


La reconversion professionnelle doit être anticipée et réfléchie, si possible effectuez un bilan de compétences qui permet de faire ressortir tous vos points forts car après plusieurs années on ne sait plus vraiment où on en est. Si le bilan de compétences est bon, on est alors vraiment bien orienté.Il faut bien intégrer qu’on passe alors dans une autre vie professionnelle, il faut être prêt à ça !


Pour quelles raisons faites-vous appel à Adapta ? Qu'est-ce qui vous plaît dans ce type d'approvisionnement ?

Un concours de circonstance aussi ! Virginie est l'amie d'un ami et je l'ai rencontrée à la naissance d'Adapta. J'adhère complètement à l'upcycling et j’apprécie beaucoup de pouvoir connaître la provenance des cuirs. La fréquence des ventes exclusives me permet d'avoir accès à des nouveautés très régulièrement.


Quels sont vos articles Adapta coup de cœur ?


J'aime la sobriété et les cuirs végétaux en particulier le veau à tannage mixte qui se patine merveilleusement bien dans le temps.


 

Crédits photos : Alex Krassovsky